Photovoltaïque, où en sommes nous ?
- cfrjpaca
- 12 févr.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 16 févr.
**Titre : autoconsommation ou revente, quelle puissance installer? quelle rentabilité?**
Cela fait 40 ans que la production d'électricité photovoltaïque est présentée comme "l'avenir", ou le support de la transition énergétique, ou un investissement rentable..... et pourtant, au moment de faire le choix de l'installation de panneaux solaire photovoltaïques, il semblerait que l'immense majorité des consommateurs soient toujours autant dans le brouillard quant aux informations qu'ils arrivent à obtenir.
Reprenons les bases : un panneau photovoltaïque produit de l'électricité qu'il faut ensuite rendre utilisable dans le réseau, qu'il soit privé ou public.
A ne pas confondre avec un panneau solaire thermique, qui chauffe un fluide pour venir réchauffer un réseau d'eau ( DUALSUN, entreprise française, a jumelé le système avec un panneau qui effectue les 2 opérations en un seul panneau)
Un seul panneau ne crée pas suffisamment d'électricité pour être utile, il faut donc en cumuler plusieurs, et mettre de l'appareillage en sortie pour insérer cette énergie sur un réseau fonctionnant en 230V ou 480V.
Historiquement, cette énergie était systématiquement réinjectée dans le réseau public, rachetée à un prix intéressant par EDF au vu des investissements conséquents d'installation.
Au fil des années, les panneaux et l'installation devenant moins onéreuse, ERDF a diminué ses prix de rachats, et l'idée d'une consommation mixte s'est imposée : on consomme sur place, et on revend le surplus. Ceci nécessite de l'appareillage technique, et toujours une liaison avec ERDF indispensable pour la sécurité de leurs intervenants. En effet, si un technicien ERDF coupait le "jus" sur son réseau, sans savoir que des utilisateurs renvoie de l'électricité sur ses câbles, il pourrait tout à fait s'électrocuter. ERDF a donc un système qui lui permet de couper la liaison de toute installation photovoltaïque reliée à son réseau.
Cela implique qu'une installation photovoltaïque reliée au réseau ERDF ne peut pas vous secourir en cas de coupure ERDF.
Pourquoi ne pas recourir alors systématiquement à l'autoconsommation ?
Raison technique : les installations existantes actuelles ne sont pas formatées pour réceptionner d'un côté de l'autoconsommation, et de l'autre côté une ligne de secours venant d'ERDF lorsque les panneaux sont insuffisants.
Raison économique : produire assez d'énergie pour un logement complet implique de nombreux panneaux, et surtout des batteries de stockage qui sont très chères et restent l'élément de fragilité des installations.
Raison sociologique : depuis des dizaines d'années, on nous habitués à utiliser les appareillages gourmands en énergie durant la nuit (heures creuses), afin de permettre à ERDF de lisser sa production et d'éviter les heures de pointes. Or vos panneaux photovoltaïques ne sont pas des barrages hydrauliques ou des centrales nucléaires. Leur énergie est produite évidemment au maximum pendant la journée.
Si on imagine que la production d'eau chaude, que le chauffage, les machines à laver, sont utilisées durant la journée, four et plaques au gaz, il ne reste que très peu d'énergie à consommer de nuit.
C'est un mode d'utilisation des énergies à repenser, y-compris sur le mode de chauffage, où, avec la qualité d'isolation des habitations actuelles, un plancher chauffant électrique, devient une odée à nouveau très rentable pour chauffer son logement.
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